L’histoire de la réflexologie remonte a plus de 5000 ans. A cette époque, les chinois pratiquaient déjà la thérapie par pression.
Les égyptiens connaissaient également le massage du pied, comme l’attestent des fresques datant de la VIe dynastie.
On trouve aussi des traces de réflexologie chez certaines tribus d’Afrique, d’Australie et d’Amérique.
En 1582, deux médecins européens publient un ouvrage consacré à la « thérapie de zone », puis un peu plus tard à Leipzig, le Dr Bell écrit un livre sur la « thérapie par pression », pratiquée à l’époque en Europe centrale.
En 1913 dans le Connecticut, le Dr William Fitzgerald, généraliste et oto-rhino-laryngologiste ayant exercé à Paris, Londres et Vienne, commence des recherches sur cette technique qu’il appelle « zone therapy » (thérapie de zone). Il découvre par hasard, lors d’interventions chirurgicales mineures, qu’en exerçant des points de pression sur certaines zones, la douleur de ses patients est moindre. Il élargit ses recherches et constate que, non seulement la pression soulage la douleur, mais une fois la douleur disparue, la condition qui la provoquait est souvent améliorée. Il intègre peu à peu cette thérapie de zone à sa pratique et établit une carte de ses expériences, divisant le corps en 10 zones (5 de chaque côté d’une ligne médiane) ; chacune d’elles aboutissant à un orteil ou à un doigt.
Dans les années 30, cette théorie est affinée par Eunice Ingham, une kinésithérapeute américaine. En travaillant sur des milliers de pieds, elle vérifie l’emplacement des points douloureux et des symptômes, et peut ainsi créer une véritable cartographie des zones réflexes plantaires. C’est à elle que nous devons la réflexologie plantaire telle que nous la connaissons aujourd’hui.
Dans les années 60, au fil de ses études de médecine à la faculté de Londres, le Dr Martine Faure-Alderson découvre la réflexologie avec Doreen Bayly, élève d’Ingham. Sa formation médicale lui permet d’éclairer d’un jour scientifique la réflexologie restée jusque-là empirique, en lui apportant la précision nécessaire dans la détermination, la localisation des points ou des zones du pied qui répondent à tel organe, telle région du corps, ainsi que dans le diagnostic et le « traitement réflexe » des pathologies dont souffrent ses patients.